Organisé cet automne en Île-de-France, le premier Festival artistique national de danse et d’expression FSGT a été une réussite…
En 2024, la FSGT a fêté ses 90 ans… Organisées tout au long de l’année, les célébrations de cet anniversaire se sont achevées lors d’un événement exceptionnel : le tout premier Festival artistique national de danse et d’expression de la fédération !
Derrière cette initiative, qui s’est déroulée en Île-de-France les 30 novembre et 1er décembre derniers, se trouvait l’EFT danse et expression FSGT. Un espace fédéral thématique qui est né il y a très peu de temps… « Une commission fédérale d’activités gym forme santé danse existait au sein de la fédération, mais nous étions plusieurs à vouloir créer un EFT uniquement dédié aux activités d’expression », explique Cathy Stella, salariée de la ligue Sud Provence-Alpes-Côte-d’Azur FSGT comptant parmi les responsables de l’espace.
« L’EFT a donc officiellement vu le jour en 2022. »
« Nous nous sommes fixés plusieurs objectifs », enchaîne Lucie Doyen, qui représente le pôle des activités et de la culture sportive FSGT au sein de l’espace.
« Lancer des actions de formation à destination des clubs de la fédération, développer un réseau de rencontres à différents niveaux, du local au régional, et mettre en place un grand festival fédéral chaque année. »
« Permettre à nos pratiquants de participer à ce type de rassemblement est particulièrement mobilisateur », poursuit-elle.
« C’est la raison pour laquelle nous avons décidé d’organiser le Festival national artistique de danse et d’expression FSGT durant l’année 2024. »
Une manifestation sur deux jours
Pour faire de ce premier événement fédéral une réussite, les membres de l’EFT se sont inspiré·es de deux pépites « locales » : le Printemps des danses du comité FSGT du Val-de-Marne, qui réunit les adhérent·es d’une douzaine de ses clubs chaque année, et le Festival artistique régional de danse et d’expression de la ligue Sud Provence-Alpes-Côte-d’Azur, né il y a déjà onze ans. Et lors de ces rassemblements, il n’y a jamais de compétition… « Ce n’est pas dans l’esprit ; les gens sont là pour faire des rencontres, échanger et s’amuser, pas pour s’affronter », assure Mathieu Gallicier, chargé de développement au sein du comité 94 qui est investi dans l’espace.
« Nous n’avons donc pas souhaité proposer des récompenses liées à des performances pendant le festival. »
Les organisateur·rices ont beaucoup travaillé sur le format de la manifestation. Prévue sur deux jours, elle comprenait un flashmob dans Paris organisé le dimanche 1er décembre et un spectacle mis en place la veille. « Nous avons voulu faire un festival montrant toutes nos pratiques », indique Lucie Doyen à propos de ce dernier.
« On a donc écrit aux clubs de danse et d’expression FSGT pour leur proposer de participer. »
« Nous leur avons laissé une grande liberté artistique, il n’y avait pas de thème imposé », ajoute Cathy Stella.
Il a également fallu trouver un lieu pour le spectacle du samedi. Et tout s’est débloqué grâce à une association du comité du Val-de-Marne : l’Union sportive fontenaysienne. « C’est un club qui ne dispose pas de section de danse affiliée à la fédération, mais qui s’est porté volontaire pour nous soutenir », raconte Mathieu Gallicier.
« Ses responsables ont fait le lien avec la mairie de Fontenay-sous-Bois et nous ont permis d’obtenir gratuitement une superbe salle. »
L’heure du bilan
Finalement, est-ce que ce tout premier Festival artistique national de danse et d’expression FSGT a été un succès ? « Oui, il y a eu une superbe ambiance et beaucoup de paricipantes et participants », répond Lucie Doyen.
« Le dimanche, nous avons recensé une centaine de personnes pour le flashmob dans Paris. Et la veille, plus de 200 personnes âgées de 6 à 75 ans et issues de onze clubs se sont produites devant le même nombre de spectateurs à Fontenay-sous-Bois. Si les féminines étaient majoritaires, il y avait quand même 20% d’hommes. »
Comme prévu, le spectacle du samedi a permis de montrer la diversité des activités de danse et d’expression au sein de la fédération. Du modern jazz à la zumba en passant par le cirque et les pratiques partagées, il y en a eu pour tous les goûts ! « Les créations étaient magnifiques », affirme Cathy Stella.
« Des chorégraphies communes étaient également au programme et ont fait lever le public. »
Les associations présentes venaient en grande majorité des ligues Île-de-France et Sud Provence-Alpes-Côte-d’Azur, mais notons qu’un club de La Réunion avait aussi fait le déplacement ! En effet, six adhérents de l’Impérial crew étaient présents dans le Val-de-Marne pour faire découvrir le moringue (ou moring). « Il s’agit d’une discipline traditionnelle réunionnaise qui mêle la danse et les sports de combats », précise un des responsables de cette association située dans la commune de Saint-André.
« Nous avons été ravi de venir présenter le moringue et d’avoir pu faire des initiations pendant les entractes. »
Si les responsables de l’EFT estiment que cet événement a été un « super moment » et même un « rêve devenu réalité », notamment grâce à « l’aide précieuse de bénévoles sur place », tou·tes s’accordent également pour dire que des « choses peuvent être améliorées ». « Mais en attendant de se lancer dans l’organisation de la seconde édition de ce festival fédéral, l’espace danse et expression va devoir remplir ses autres objectifs », prévient Lucie Doyen.
« Car le développement de nos pratiques passera également par des actions de formation et la multiplication des rencontres entre les clubs, les comités ou les ligues. »
Pour réussir cela, l’EFT aura besoin de plus de forces possibles. Alors n’hésitez pas à les contacter pour les rejoindre !
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