Selon le président de la République et le gouvernement, la France doit devenir une « nation sportive ». Mais dès qu’il s’agit de mettre la main à la poche, l’enthousiasme s’avère beaucoup moins grand…
Une prise en charge financière du « sport sur ordonnance » pour les malades atteint·es de diabète ou souffrant d’un cancer était en effet prévue dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale. Or, le 10 novembre dernier, le journal Le Monde nous apprenait que l’amendement gouvernemental avait été discrètement remisé aux oubliettes et qu’il ne figurait plus dans le texte adopté après un nouveau recours au 49.3 !
Une décision qui a évidemment causé la colère de nombreux collectifs et associations. « Les atermoiements politiques mettent en danger tous les patients atteints de maladies chroniques », affirmaient ainsi 125 organisations de patient·es, d'usager·ères et de professionnel·les de santé dans un article publié dans La Tribune le 7 novembre.
Devant le tollé, le gouvernement a donc partiellement revu sa copie. Un amendement de dernière minute a pu être adopté par les sénateurs le 16 novembre. Il prévoit une expérimentation d’une durée de deux ans pendant laquelle l’État financera l’activité physique adaptée sur prescription médicale pour les patient·es traité·es d'un cancer. Tant pis pour les diabétiques et les autres malades chroniques...
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